Cette thématique à été débattue lors de l’école-acteurs du 9 mars 2017.

Dans le modèle DPSIR ce sont des réponses. Les objectifs étaient les suivants :

• réfléchir à ce qui fait innovation et sur les fonctions que doit jouer un dispositif de diffusion de l’innovation ;
• identifier les caractéristiques, et ainsi, établir un cahier des charges pour des dispositifs performants de diffusion de l’innovation ;
• déterminer la place des différents acteurs dans ces dispositifs

Une grille d’analyse simple basée sur quatre critères a été utilisée pour caractériser le processus d’innovation et le passage de l’invention à l’innovation.

Ces critères sont : la pertinence, l’adaptation (à la diversité des situations, la perception que les agriculteurs ont du problème…), l’adoption (à un moment donné, l’agriculteur décide), la maîtrise/l’appropriation (après l’adoption, il faut que l’agriculteur maîtrise, qu’il apprenne à gérer l’ensemble des moyens de production).

Cette grille a été utilisée dans les présentations de quatre innovations, à savoir :

• Le paillage de canne à sucre sur culture d’igname ;
• Recherche et mise en œuvre d’innovations sur la thématique des fongicides post récolte banane ;
• La désherbineuse ;
• L’accompagnement des producteurs dans la transition agro-écologique.

A l’issue de la session, l’évaluation permettait de lister les acquis les suivants :

• Illustration claire de la démarche de réflexion proposée dans l’école-acteurs ;
• Perception de la diversité des réseaux d’expérimentation existants ;
• Importance de positionner les innovations dans une vision plus globale ;
• Intérêt de la mise en débat et du partage d’expérience ;
• intérêt des synthèses et de la production formalisée de références ;
• Importance des évaluations technico-économiques des innovations à l’échelle du système de production ;
• Importance de la prise en compte des situations spécifiques pour analyser les possibilités des innovations (identification des contraintes à l’adoption- le coût, le temps, le niveau de prise de risque, les habitudes du producteur, sa flexibilité ou non à essayer, à tester de nouvelles méthodes – selon les différentes catégories d’exploitation) ;
• Premier recensement des critères qui favorisent les changements auprès des exploitants (taille ; disponibilité en capitaux ; posture de l’agriculteur) ;
• Proposition des leviers pour favoriser le transfert de ces technologies en tenant compte de la diversité des exploitations ;
• Importance des environnements techniques mais aussi commerciaux et institutionnels pour la diffusion (fabricants, distributeurs…) ;
• L’intérêt de la coopération entre institutions pour mieux organiser les appuis.

Une proposition de travail a été retenue : elle concerne la réalisation d’un inventaire des innovations disponibles.