Trois vidéos disponibles sur la question du glyphosate en Martinique !

Grâce au projet Territoires Durables, l’équipe de recherche du CAEC Martinique a entrepris la réalisation de trois vidéos sur leurs actions en lien avec la réduction du glyphosate.

Analyses des usages de glyphosate et de la qualité des cours d’eau

Comprendre les usages de glyphosate et ses transferts dans l’environnement, c’est faire un pas vers la réduction de son utilisation.

La parole aux agriculteurs innovants

Des agriculteurs et agricultrices n’utilisent pas de glyphosate aux Antilles. Voici trois exemples parmi de nombreux autres de pratiques de gestion de l’enherbement sans glyphosate sur le territoire martiniquais.

Retour en image sur un atelier participatif autour des futurs du glyphosate en Martinique

Co-construire des scénarios de sortie du glyphosate en Martinique, c’est mieux anticiper une stratégie de réduction des usages de pesticides à l’échelle du territoire. En Martinique, le Cirad et ses partenaires emploient des méthodes participatives et de prospective pour concevoir des transitions vers des systèmes sans glyphosate avec les acteurs du territoire.

Restitution du projet GESSICa

Le séminaire de restitution du projet GESSICa (Facteurs de risque environnementaux et inégalités sociales associés aux cancers en Guadeloupe) s’est tenu à l’Université des Antilles le jeudi 25 mai après-midi et a été l’occasion de présenter les résultats scientifiques du projet aux différents acteurs de la santé et de l’agriculture (42 participants en présentiel et 10 participants en visio-conférence).

D’une durée de trois ans, le projet « GESSICa » (Facteurs de risque environnementaux et inégalités sociales associés aux cancers en Guadeloupe), avait pour principal objectif d’améliorer la surveillance et la connaissance des cancers sur le territoire guadeloupéen par une approche multidisciplinaire associant géographie, épidémiologie, recherche clinique et sciences sociales. Les partenaires du projet sont le CHU de Guadeloupe (le registre des cancers et le centre de ressources biologique Karubiotec™), l’Inserm, la DAAF et le Cirad (UMR TETIS), l’ARS était également associée au projet. Le projet GESSICa est cofinancé par le Fonds Feder de l’Union Européenne, la Région Guadeloupe et les partenaires du projet.

Dans le cadre du projet, l’équipe du Cirad était chargée de l’animation du workpackage « Dynamique de l’environnement des pollutions par les pesticides » et du développement du modèle Agri-STAMP (Spatial and TemporAl Model of Pesticide use in Agriculture) qui permet de simuler dans l’espace et le temps l’utilisation et le devenir des pesticides dans l’environnement. Lors du séminaire ont été présentés le fonctionnement du modèle Agri-STAMP, les bases de données d’entrée et les indicateurs produits.

Voir le site du projet:
https://www.gessica.org/

Numériser des cartes d’occupation du sol anciennes

Le projet Gessica a soutenu un travail réalisé par des étudiants de Master 1 Géomatique, dans le cadre d’un projet tuteuré encadré par Jean-Pierre Chéry d’AgroParisTech, afin de produire une occupation du sol sur différentes années mais sous forme vectorielle, basée sur d’anciennes cartes papier. L’objectif à terme étant d’intégrer, comme données d’entrée à un modèle, ces occupations du sol anciennes afin de lier l’occupation du sol, les pratiques agricoles, les conditions socio-économiques de la population et le recensement de cancers sur le territoire de la Guadeloupe.

Nous vous proposons de découvrir le rapport produit par les étudiants Axel Henaff et Florian Barbarin que vous pouvez télécharger ci-dessous. Ils ont également produit une carte narrative pour mettre en contexte leurs travaux.

Cartographie narrative d’accompagnement

Le Système d’informations (SI) du projet de recherche RIVAGE structure et rationalise les informations diverses nécessaires aux diagnostics, expertises et études de terrain, avec en particulier des données géographiques valorisables. Différents modes de représentations y sont associés (visualisation de couches géographiques, blog, articles scientifiques). Ce SI a l’avantage de produire une patrimonialisation des produits du projet et de permettre de les pérenniser. Cependant ce dispositif présente deux aspects limitant :

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La valorisation de la production agricole locale et sa contribution à l’alimentation

Comment valoriser localement la production agricole ? Quelle contribution des produits locaux à l’alimentation ? Ces questions ont été débattues lors de l’école-acteurs du 15 novembre 2019 qui a réuni 27 personnes. Les précédentes sessions des écoles acteurs ont orienté les débats sur divers problèmes actuels en s’interrogeant sur le fait que l’agriculture ne répond que partiellement aux besoins des populations.

Les initiatives sont diverses et éparses, elles ne sont pas coordonnées à l’échelle du territoire, et doivent faire face à la concurrence régionale et internationale. Le manque d’accompagnement, en dehors des filières les mieux organisées, est un frein non négligeable au développement de ces initiatives.

L’alimentation et l’agriculture sont des sujets fondamentaux sur le territoire guadeloupéen et le système alimentaire devient un enjeu important des politiques publiques locales et nationales. Ce système alimentaire nécessite une gouvernance multisectorielle et multi-acteurs, avec un fort enjeu de cohérence des actions et des financements.

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Quelles perspectives pour l’agriculture guadeloupéenne ?

Cette question à été débattue lors de l’école-acteurs du 18 septembre 2019.

La session a réuni 43 présents. Elle a été consacrée au thème « Quelles perspectives pour l’agriculture guadeloupéenne ?». Le choix du thème s’inscrit dans la volonté d’ouvrir les réflexions de l’école-acteurs vers des thèmes liés aux évolutions des systèmes de production, évolutions portées par de profondes évolutions de l‘agriculture et de son environnement.

L’école-acteurs a été organisée en quatre temps :

  • Trois présentations dressant un panorama de l’agriculture guadeloupéenne et rappelant les grands enjeux de l’agriculture guadeloupéenne, en insistant sur un état de lieux des deux principales filières que sont la canne et la banane ;
  • Des posters commentés sur différentes expériences actuelles en Guadeloupe ;
  • Des groupes de travail / Brainstorming pour traiter différentes questions associées (actions à privilégier, actions existantes à soutenir, et rôle du projet « Rivage ») ;
  • Une synthèse.

À l’issue de la session, les débats et l’évaluation ont permis de relever les points suivants :

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La « guerre de la banane »

Depuis des années, nous assistons à ce qui s’apparente à une « guerre de la banane » entre l’Union Européenne et l’Amérique centrale soutenue par les Etats Unis.

Avant la mise en place du marché unique européen, l’approvisionnement en bananes faisait l’objet d’une gestion nationale ce qui permettait à des pays comme la France de privilégier certaines zones de productions telles que les Antilles. Les autres pays, sans attaches particulières, s’approvisionnaient en bananes « dollars » importées sans frais de douane par sociétés américaines.

C’est en 1993, avec la création de l’organisation Commune du Marché Bananier (OCMB) puis en 1994 avec la création de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), que débutent les tensions entre les Etats Unis et l’Union Européenne.

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Chlordécone : la limite maximale de résidus revue à la baisse

Le chlordécone, insecticide organochloré utilisé dans la lutte contre le charançon du bananier jusqu’en 1993, continue de polluer les sols de la Guadeloupe et de la Martinique.

Cette pollution, principalement présente sur le croissant bananier (pour le cas de la Guadeloupe) représente un risque pour le consommateur lorsque les produits sont issus de cette zone. Heureusement, si le chlordécone contamine les racines des plantes, sa concentration diminue à mesure que la sève de la plante progresse vers les organes aériens.

Pour prendre l’exemple du bananier, les racines et la base de la plante sont contaminées, mais dans les fruits, le chlordécone n’est plus quantifiable. Leur consommation ne représenterait donc aucun danger. En revanche, il faut éviter de nourrir ses animaux avec le faux tronc du bananier, au risque de contaminer la viande.

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L’agriculture guadeloupéenne et les attentes de la population

Cette question à été débattue lors de l’école-acteurs du  15 février 2019.

La session a réuni 34 présents. La session a été consacrée au thème « l’agriculture guadeloupéenne et les attentes de la population». Le choix du thème s’inscrit dans une volonté d’ouvrir les réflexions de l’école-acteurs vers des thèmes liés aux évolutions des systèmes de production, évolutions portées par des normes mais aussi par le marché et les attentes de la population et des consommateurs. Les objectifs de la session étaient les suivants :

  • Identifier les attentes des populations guadeloupéennes ;
  • Voir comment l’agriculture répond à ces attentes ;
  • Imaginer des leviers pour que l’agriculture guadeloupéenne réponde mieux à ces attentes et en profite pour se développer.

L’école-acteurs a été organisée en trois temps : une présentation introduisant des attentes au niveau national ; un débat sur les attentes de la population guadeloupéenne ; des groupes de travail autour des réponses actuelles et à venir de l’agriculture guadeloupéenne.

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Comment se passer du glyphosate ?

Cette question à été débattue lors de l’école-acteurs du 24 novembre 2017.

La session de cette école-acteurs a réuni 37 participants (cf. Annexe 1 pour une présentation des écoles-acteurs). La session a été consacrée au thème « comment se passer du glyphosate ». Ce thème a permis de réfléchir à la Co-conception. Le choix du thème a été inspiré par les débats à la commission européenne sur les délais d’interdiction de l’utilisation du glyphosate. Quel que soit le délai (3 ou 5 ans), le glyphosate sera interdit. Il semblait intéressant d’initier une réflexion dès à présent, en prenant l’interdiction comme un fait pour préparer un programme de travail.

Les objectifs de la session étaient les suivants :

  • Illustrer la démarche de Co-conception à partir d’un exemple d’actualité.
  • Organiser un brainstorming dont les résultats pourraient être repris dans la suite des actions, en particulier dans la deuxième phase de RIVAGE.
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